Joies et deboires d'un bleu

Bonjours à vous, experts et béotiens.
Quelques lignes pour fêter mon arrivée sur ce forum.
J'élève des poules depuis 15 ans, mais les paons, cela fait six mois à peine.
Voici ma petite histoire.
Mon premier paon fut un cadeau.
Mis seul avec les poules, il m'a promptement faussé compagnie, et, n'est bien sur jamais revenus.
Six ans plus tard, jeune retraité, je renouvelle l'expérience.
Achat cet hiver de 4 oiseaux, trois sœurs (éjointées), et un mâle d'un autre éleveur.
Tous le petit monde dans la cour de ferme (enceinte de bâtiments).
Au printemps fuite du mâle, effrayé par le chien de ma belle fille. ça vole mieux que je ne le pensais.
Sur de ne pas le revoir, après une semaine de recherche.
Achat d'un autre mâle.
Retour miraculeux du premier deux jours plus tard.
Dernier coup de théâtre, une fille se révèle être un garçon. Chevalier d'Eon ou pas, me voici nantis de trois mâles et deux femelles.
Je vais donc m'efforcer d'échanger Eon contre une fille bon tain.
Deux mâles trois femelles ce doit être mieux?
Je garderais le dominant l'été prochain, si les elfes et autres renards lui prêtent vie.
Au plaisir de vous lire.

Bonjour, et bienvenue parmi nous...
Eh oui ! les paons sont souvent imprévisibles, dès l'instant où on les confronte à ce truc qu'est la liberté. Certains sont de nature plutôt sédentaire, d'autres se souviennent qu'ils ont des ailes... et en profitent à juste raison.
Oui, 3 mâles pour 2 femelles, ça fait beaucoup... De plus, jolie orchestration en vue pour les prochains printemps !!
2 mâles, 3 femelles, c'est correct. Il y aura bien quelques joutes au moment des amours, mais sans suites dès l'instant où ils seront en liberté. Et des combats de paons, c'est très joli !

La liberté ils y gouttent depuis un mois, dans le secteur des poules. Une femelle élargit progressivement son territoire, il y a 14000 m2, gageons que les autres vont suivre. Cordialement.

Méfiez-vous quand même... Pour l'instant ils suivent les poules mais bientôt ils dormiront au faîte de vos plus grands arbres. Leur maîtrise sera plus difficile...

Il me faut courir le risque, je rêve de paons libres. Les deux femelles sont éjointés, peut-être un atout pour le maintien de la bande à domicile? Et puis, je vais acheter des raisins secs et des madeleines .

bienvenue parmi nous ;pour d'autres aventures de paons !!

ah la gourmandise

bonjour, vanoverberghe et bienvenue
pourquoi ne rentrez- vous pas vos paons le soir avant de les nourrir? c'est ce que je fais depuis quelques semaines avec les miens; le "pli" est tellement bien pris qu'ils rentrent seuls maintenant si je suis en retard; mais si le retard se prolonge trop ,ils ressortent pour se percher au plus haut des chênes les plus grands, mais je les retrouve le lendemain matin, devant la porte de la volière-poulailler, attendant que j'ouvre la porte pour aller manger puis repartir vivre leur journée de liberté. Je trouve cette habitude très réconfortante pour moi, mais il faut que je trouve une solution pour l'automne , quand les jours vont raccourcir alors que mes horaires de travail seront toujours les mêmes....

En fait ils rentrent avec les poules le soir, mais je ne suis plus la pour fermer les portes (le soir en cette saison c'est 22h30). Mon problème est à l'inverse du vôtre. Quant les jours seront moins longs, je serai la pour enfermer le petit monde.

Vous me donnez tous envie de trouver des paons très sédentarisés, même s'ils sont plus lourds et moins distingués ! Les miens ? J'ouvre la porte, ils décollent comme des pedreaux ! Je peux prendre les chiens et aller tenter de les retrouver et les épuiseter ou... les endormir à la carabine à 2 km de la maison avant qu'ils ne disparaissent à tout jamais dans les airs...
Quand aux friandises, ils attendent que j'ai le dos tourné pour s'en approcher... J'ai à peu près apprivoisé tous mes faisans, rien à faire avec ces zigotos !!!

des paons verts probablement?

Non, nés d'oeufs importés de Cristatus sauvages. C'est plus petit, beau, élégant, haut sur pattes, mais très sauvage !!!

comment diable avez vous pu dégoter des oeufs de paons sauvages? le seul oiseau que j'ai vu est celui du post de ce forum( par Martin il me semble)

PS: moi, je les trouve très distingués mes paons et pas lourds du tout...... juste idiots mais tellement attachants

Une chose est sure, ils font ce qu'ils ont envie de faire. Que voulez vous, dormir avec les poules c'est surement très bien .....Quant on est un paon.

Il est certain que des paons libres sont nettement plus beaux que les captifs. La captivité les prive d'exercice, les ailes finissent par "tomber" et l'oiseau se tasse. Au fil des générations, le cou s'épaissit, les pattes "raccourcissent"...Manque de sport ...comme chez les humains. Allez mettre Alberto Contador en volière pendant 6 mois, vous verrez le résultat !!
De plus, les paons dans la nature y trouvent des compléments alimentaires propres à entretenir le plumage, qui de ce fait apparaît plus coloré et moins terne. Et leur régime alimentaire, ils se le concoctent eux-mêmes et non chez Duquesne-Purina...

Bonjour à vous tous,

nous avons aussi élargi notre communauté de paons, partant d'un mâle de l'an cernier, à qui nous avons adjoint une femelle, qui lui ressemblait fort... et il se trouve que le mâle a pondu et couvé! Donc, enfin conscients, nous nous sommes mis en quête d'un mâle pour nos deux femelles. Arrivé de Saint Céré la quinzaine passée, magnifique, le plastron tacheté de noir et de blanc... encore presque bébé, né en mai 2009.
La première paonne fait le guide, les deux autres suivent.

Nous les avons gardé ensemble dans la volière 5 jours, puis nous les avons lâchés. La paonne a foncé au poullailler. Pendant 4 jours, ils ont tourné autour puis nous les avons rentré le soir. Ensuite, ils ont fait le tour du jardin et de la maison, pendant 2 jours. Mais depuis hier, dès qu'ils sortent le matin, ils partent, à pied, et disparaissent.. chez les voisins (pleine campagne, bois et prairie, pas de clotûre). Deux soirs que nous les retrouvons, par chance peu loin, et les ramenons manger dans la volière. Mais nous commençons à nous inquiéter, ça pourrait ne pas durer, n'est-ce pas?

N'y a-t-il pas un appeau à paon? Ils nous entendent et auraient tendance à revenir à l'appel, mais pendant les vacances, il y a du monde tout autour, et ça donne un air un peu particulier de se balader en appelant "Léane" et "Peter"...

Et si nous les gardons dans la volière quelques jours, ils risquent aussi de partir se défouler à toute vitesse dès qu'on ouvrira la porte.
Bref, ça prend la tête, les paons. Des soucis de riches, je vous le dis!

Au plaisir de vous lire
Jacky et Christine

Bonjour Jacky

Je vois que je ne suis pas le seul bleu de la toile
Je partage vos craintes, laisser libre des vagabond qui pourraient ne pas revenir!!!
Après avoir perdus mon premier paon pour cause de solitude surement.
Je m'efforce de créer une bande, si l'un reste, les autres le rejoignent tôt ou tard.
Selon moi il suffit d'un pantouflard pour voir revenir les autres.
Mon mâle fugitif est revenus rejoindre ses femelles prés de 10 jours après sa fugue provoquée par un jeune chien trop fougueux.
Ensuite j'espère qu'ils se cantonnent à un territoire ou ils trouvent gite et couvert.
Si mon raisonnement tient, il suffit de tenir l'un en volière pendant que les autres courent.
La petite bande devrait se réunir le soir.
Alterner le captif jusqu'à ce que la notion de territoire soit acquise.
Et profiter de ses oiseaux enfin libres sans trop se ronger les ongles.
Qu'en pensent ceux qui ont de l'expérience?????

PS: Mes excuses a Christine pour avoir omis de la saluer.

Bonjour,
j'ai également eu des paons bleus par le passé. En liberté. Une solution particulièrement efficace pour cantonner ces oiseaux, c'est de les acquérir très jeunes, poussins, AVEC poule naine couveuse et nourricière. Bon, il est vrai qu'il faut trouver cette opportunité (mais pas si rare que ça...) qui présente quelques contraintes, notamment celle d'acquérir des oiseaux non sexés, au nombre aléatoire : 2, 3, 4 ??
Par la suite, c'est un jeu d'enfant : il suffit d'enfermer tout le monde dans une volière (ou poulailler spacieux ) pendant 2 ou 3 semaines, si possible avec d'autres poules, et de lâcher progressivement les paonneaux et quelques autres poules, mais sans la mère au début. Mais on peut aussi lâcher toute la troupe sans gros risques ! Les paonneaux ne quitteront pas la mère (dont ils s'approprient même une partie du "langage") et rentreront avec elle au poulailler le soir.
Lâcher des paons achetés adultes ou même plus jeunes, sans repère, est trrrrrrrrès aléatoire...

Cher Martin, que ferions nous sans tes conseils avisés.
Note que pour nous, le problème n'est plus de préparer la venue de jeunes oiseaux (futur, probable) mais de gérer la présence de juvéniles bien concrets.
Honte à nous de n'avoir pas tout prévus, mais, seraient ils chez nous ces turbulents pensionnaires ? Si nous avions envisagé toutes les incartades qui les rendent si cher à présent?
C'est le paradoxe du bleu, il ne fait pas toujours bien mais il fait.

C'est le bleu de Dordogne (pas très loin de l'Auvergne, ....)
Auourd'hui, j'ai essayé d'être rusé : d'abord, ouvrir la volière, un peu tard, vers midi, il fait déjà chaud. La première paonne sort, grande cheftaine, et je referme la porte! Elle qui partait d'un pas rapide se retourne, et stupeur! que font les copains? Du coup, appels de part et d'autres, Léane la paonne finit par revenir, les autres font les 100 pas derrière le grillage.

Appitoyé, j'ouvre à nouveau la porte, tout le monde sort, et j'essaie de les contenir dans le périmètre de la volière et du poullailler. Ouf, Léane rejoint les poules, du coup les deux autres sont restés à proximité tout l'après-midi.
Une journée de gagnée! A suivre.
Je renouvelle ma question, n'exsite-t-il pas un appeau qui permettre d'appeler les paons?
Je ne me vois pas en gardien de paons pour des semaines!

Merci de vos idées et conseils avisés
Jacky

Parmi les multiples nuances du cri du paon, il faudrait connaître celui signifiant le rappel...s'il y en a un, ce dont je doute ! C'est comme à l'armée : la trompette n'a pas toujours la même signification. Il existe des appeaux pour certains gallinacés, car le seul cri qu'ils émettent est souvent le cri de rappel, notamment lorsqu'ils vivent en "compagnies". Le paon a plusieurs cris : alerte, peur, nuptial (en espérant que le vôtre, de chant, est plus mélodieux dans ce domaine ), guerrier... Celui du "rappel" est émis par la femelle, non sonore et destiné à ses poussins.

Très juste, je n'avais pas pensé à tout cela.
Il nous faudra donc continuer à jouer au poker avec comme partenaires les paons, la liberté et la nourriture ... Ce soir, pas de retour à la volière, les 3 paons ont préféré le faîtage de la grange. Demain est un autre jour!
Merci, et bonne nuit aussi.

les miens crient dès qu'ils se perdent de vue et jusqu'à ce qu'ils soient de nouveau dans leur champ de vision réciproque; hier pour la première fois ils ne sont pas rentrés mais à 7h ce matin ils picoraient tranquillement dans le parc, je n'étais pas trop inquiet parce que je les avais entendu crier un moment, à la cime de grands arbres très éloignés, ils s'étaient donc perchés et ne craignaient plus le renard et les autres prédateurs au sol; mon souci est qu'ils se perdent dans les maïs et ne puissent pas se percher.

Pas de strip poker avec les paons, ils ont beaucoup trop de belles plumes à perdre.

Il y a quelques années, le notaire du village possédait un couple de paons qui fuguait régulièrement. Il lui était très facile de les récupérer ... à l'autre bout du village où les fugueurs faisaient un repas du derbigum couvrant un abri de jardin.

      
                        et bien, premier cadeau aussi.....
et pour répondre aux nombres de cris, il fait la "commère" en épiant tout ce qui se passe et il fait des "pouets léon" dès qu'il y a un bruit qu'il n'identifie pas.